Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/155

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

compagnée de sa parente, fit une visite à Victoria, car c’était sous cette forme seule qu’Henriquez lui avait proposé de le venir voir chez son frère. La belle demoiselle fut présentée au Comte et à la Comtesse, comme l’épouse future d’Henriquez ; mais jamais, oh non jamais assurément, étrangère ne fut reçue avec des pensées plus hostiles que celles que fit naître la douce créature dans le cœur de Victoria, Cependant cette hypocrite profonde, déployant toutes les grâces de sa physionomie, lui tendit la main d’un air d’amitié, en l’invitant à demeurer constamment avec elle, et lui promettant la plus tendre protection ; sa conduite, le reste de la soirée, sembla faite pour inspirer de la reconnaissance à son aimable hôtesse ; elle voulait par là