Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/157

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l’écouter une minute ; mais elle ne pouvait se complaire que dans les maux d’autrui, et telle devint de plus en plus son humeur chagrine.


CHAPITRE XVII.


C’était donc de la sorte que la fille de Laurina se disposait à suivre ses traces ; une flamme adultère dévorait également son sein, à l’exception que la dernière s’était trouvée entraînée par une séduction combinée, tandis que celle-ci se portait d’elle-même à trahir un époux aussi digne d’être aimé que Lorédani. Victoria, du premier instant qu’elle vit Henriquez, se livra à l’idée de s’en faire aimer ; n’ayant jamais été réprimée dans son enfance, ni n’ayant jamais bien connu le