Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/162

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

jours du monde : de plus sa situation était bien faite pour exciter un intérêt réel ; car la belle Lilla, orpheline de père et de mère, n’avait plus pour appui de sa tendre jeunesse, que cette parente infirme, dont l’existence paraissait de jour en jour plus précoce. Voilà aussi ce qui rendait le bienveillant Bérenza empressé à accélérer son bonheur, et lui faisait désirer ardemment de voir l’année de son deuil révolue, pour la remettre entre les bras de son frère, comme en un refuge honorable et certain.

Le tems se passa, et l’effervescence des passions de Victoria s’accrut jusqu’au délire. Il n’y avait que la considération du retard apporté au mariage d’Henriquez, par son amie scrupuleuse, qui pût la retenir