Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/193

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cessé d’être fermée. Surprise à l’excès, elle se frotta les yeux, et examina tout autour de sa chambre, où rien d’étrange ne parut. Alors, comment prendre pour réalité un effet aussi bizarre ? Victoria se persuada raisonnablement qu’il n’était que le résultat de son songe.

Enfin, elle se rendormit. Son sommeil pénible l’avait tellement abattue, qu’elle fut prise de douleurs par tout le corps ; il ne lui était plus possible de remuer. Après une demi-heure de calme, ses yeux se rouvrirent de nouveau. Une vapeur blanchâtre et épaisse remplissait la chambre, en formant une espèce de colonne mobile. Ses rideaux, qu’elle avait refermés, furent ouverts, et Zofloya parut aux pieds de son lit. D’une main il semblait soutenir Bé-