Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/194

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renza, dont les traits étaient ceux de la mort. Des marques livides se voyaient sur sa poitrine, et ses grands yeux éteints se fixaient sur Victoria, De l’autre main, le maure tenait l’orpheline Lilla par ses beaux cheveux : elle ressemblait à une ombre ; sa tête était penchée, et une blessure qu’elle avait au côté laissait couler du sang sur son vêtement aérien. Victoria, dans une immobilité parfaite, regardait Bérenza et Lilla. Alors ils s’évanouirent, et au lieu d’eux, ce fut sa propre ressemblance et celle d’Henriquez, qui étaient de même dans les mains du maure. Elle paraissait tendre ses bras, dans lesquels le jeune homme était poussé ; puis, en s’échappant, il lui montrait une plaie terrible. Soudain Bérenza et Lilla reparurent, resplendissans