Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/207

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» Vous soupirez, belle signora ? Zofloya peut-il s’enhardir à en demander la cause ? »

» La cause, Zofloya ?… ah ! c’en est une que vous ne pouvez détruire. C’est un mal sans remède qui fait naître mes soupirs. »

» Peut-être, signora. »

Il y avait dans ce seul mot, quelque chose qui semblait devoir rappeler l’espérance de Victoria, et cela la fit changer de posture. « Zofloya, dit-elle, dans un accent de doute, que pourriez-vous offrir à mon mal pour le guérir ? »

» Peut-être un remède efficace : mais veuillez le nommer, signora. »

Victoria tressaillit… « Maure, vos mots sont une énigme, ils en disent