Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/209

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rieur en mérite à tant d’hommes, elle ne put se contraindre plus long-tems, et s’écria avec impétuosité :

» Henriquez, ô Henriquez ! »

Le maure sourit.

» Pourquoi riez-vous, Zofloya ? »

» Vous aimez le signor Henriquez, madame ? »

» Oui, oui, je l’aime, à la fureur. Mais pourquoi rire encore, homme insensible ? »

« Signora, n’êtes-vous pas catholique, et vos liens permettent-ils… »

» Point d’observation déplaisante en ce moment, Zofloya ; car je sacrifierais tout, jusqu’à mon salut éternel, pour un être aussi charmant. Eh quoi ! vous continuez de m’observer avec un air malin ? aurais-je porté la condescendance trop loin, pour