Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/210

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que vous osiez tourner en plaisanterie ce que je vous dis de mes peines ? »

» Tenez, ma belle signora, je souris seulement de votre simplicité. »

» De ma simplicité ? »

» Oui, signora, de cette simplicité, qui dans l’ardeur de vos souhaits, ne vous laisse pas voir le moyen d’en obtenir l’accomplissement. »

» Eh bien ! dites donc si vous voyez mieux que moi. Dites, dites, aidez-moi à débrouiller le chaos affreux de mon esprit.

» Je crois le pouvoir, signora. »

» Ô maure ! vous exciteriez en moi une éternelle reconnaissance, dit avec vivacité Victoria.

» C’est assez, aimable dame. Demain à la chute du jour, daignez me venir trouver ici. Je vois en ce mo-