Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/211

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ment le comte de Bérenza et le signor Henriquez qui s’approchent. »

» Eh bien, voilà ce Bérenza, que je déteste. Ô haine ! venge-moi de cet époux odieux. »

» Adieu, belle dame, jusqu’à demain : » et Zofloya quitta précipitamment la place, et s’en alla du côté opposé à celui par où le Comte et son frère venaient. Victoria le regarda encore jusqu’à ce qu’elle l’eut perdu de vue ; alors elle s’avança à regret vers son époux ; se livrant davantage à l’espoir de voir couronner ses désirs criminels, elle lança des regards brûlans au possesseur de son âme ; il n’y prit pas garde, car la charmante Lilla, qui les suivait de près, l’occupait entièrement. Il retourna pour lui donner le bras, ce qui augmenta la jalousie de Victo-