Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/32

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qu’il lui témoignait, et jamais ce dernier ne lui avait donné occasion de s’en repentir. Ni vice, ni bassesse, ni ingratitude ne s’étaient laissés voir en lui. Zappi, de son côté, se montrait l’ami des mœurs et de la vertu, aussi bien qu’homme bienfaisant ; et s’il eût soupçonné la moindre tache dans le cœur de son jeune ami, quelque peine qu’il en eût ressenti, il aurait cru de son devoir de l’expulser de sa maison. Zappi n’aurait jamais voulu paraître protéger le vice, pour donner de mauvais exemples à sa fille, et par suite nuire à la société, plutôt que de rendre service à un individu.

Pendant ce tems, la passion de la femme Zappi était devenue des plus fortes, et il ne lui paraissait plus possible de la cacher à l’objet qui