Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/39

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avez eu tant de bontés, sachez quelle récompense il vous destinait !… C’est à son audace, à l’injure que m’a fait l’hypocrite que vous devez attribuer l’état où vous me voyez : il est venu me trouver dans le parcs où j’étais seule à me promener en vous attendant, pour me faire l’aveu de son amour abominable. J’ai repoussé l’insolent, et comme je cherchais à le fuir… (des sanglots accompagnaient ces paroles), il m’a saisie dans ses bras.. c’est alors que mes forces se sont trouvées inférieures aux siennes. J’ai crié tant que j’ai pu : sans doute il a craint d’être découvert, car il s’est sauvé… mais heureusement sans pouvoir accomplir son dessein infâme ! »

La femme Zappi s’arrêta. Un déluge de larmes vint à l’aide de sa