Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/42

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sur une accusation si peu méritée, il jeta un regard de mépris sur la femme atroce qui l’accusait, et un de sentiment sur son bienfaiteur. La générosité et la reconnaissance l’empêchaient de le désabuser, en lui faisant connaître la dépravation de sa femme, il ne se permit que de prononcer ces mots :

« Je suis prêt à partir, signor Zappi. Je vous remercie de toutes vos bontés, et je prie bien ardemment le ciel, pour qu’il ne vous laisse jamais rencontrer de plus grands ingrats que celui qui vous dit adieu. »

Alors il le salua respectueusement, et marcha vers la porte. Il ne put se défendre en sortant, de lancer un coup-d’œil de dignité et de mé-