Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/43

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pris si expressif sur la femme Zappi, qu’elle en fut totalement confuse, ensuite il s’éloigna.

Retourné à sa chambre, le cœur gros, mais l’œil sec, il rassembla quelques bijoux qui lui appartenaient en propre, avec d’autres qu’il tenait de son bienfaiteur, mais ne prit pas un sol d’argent. Il ouvrit une armoire d’où il tira les habits qu’il avait en entrant chez le signor Zappi, et que par un pressentiment indéfinissable, il s’était avisé de garder. Il s’en revêtit et laissa les autres, regrettant amèrement d’avoir reçu des bienfaits sans pouvoir les mieux reconnaître. Revêtu de ce qui lui appartenait, il dit en se regardant : au moins ce sont mes habits, je me félicite de les avoir gardés. Ô ma mère ! ma mère !