Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/44

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c’est à toi que je dois mon infortune !

Sentant que les réflexions ne tendaient qu’à l’affaiblir, il quitta la chambre et la maison d’un pas précipité : il était déjà un peu loin, lorsqu’il voulut retourner pour dire adieu à libelle Amamia ; mais pensant que ce serait s’exposer à de nouveaux outrages, et peut-être déplaire à la jeune demoiselle, qui pouvait le croire coupable, il s’en abstint, et fut bientôt hors de vue.

Empressé de quitter le voisinage de cette demeure dont on lui fermait l’entrée, Léonardo marcha jusqu’à ce qu’une distance considérable l’en éloignât tout-à-fait. À la fin la fatigue vint le forcer au repos ; il s’assit au pied d’un arbre. Là,