Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/46

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superflus, ni m’abandonner oisivement à des réflexions stériles ; et reprenant sa marche, selon que le hazard le dirigeait, il se trouva bientôt dans ces belles montagnes couvertes de vigne et d’oliviers. Quand il voyait une maison de campagne, le sentiment de sa peine récente lui faisait détourner les regards ; cependant la nuit s’avançait, et le jeune homme courait risque de la passer à la belle étoile. Enfin, cherchant toujours, il se trouva dans un valon d’où partait une faible lumière ; pour la voir mieux, il fallait approcher d’un petit monticule, au pied duquel était une maisonnette ; quelques massifs de peupliers entouraient ce lieu, qui semblait la demeure de l’indigence, plutôt qu’une retraite romantique.