Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/47

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À tout événement, Léonardo se décida à aller jusques là. Une voix gémissante se fit entendre, et il se hâta pour porter du secours à l’être qu’il croyait souffrant. Effectivement, il vit en entrant dans la maisonnette, une pauvre vieille qui pleurait et se tordait les mains de douleur. La situation du jeune homme le faisant compatir à la peine d’autrui, il lui demanda si elle avait besoin de secours.

» Hélas non ! mon beau monsieur, dit-elle en redoublant ses larmes : il n’y a point de remède à la mort ; elle vient de m’enlever mon seul appui en ce monde, mon pauvre Hugo, mon cher fils. Oh ! monsieur, je n’aurais jamais pensé qu’il dût partir ayant moi. Qui prendra soin de mes vieux jours à présent ? qui sou-