Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/52

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Marie, que je regarde votre offre comme une bénédiction du ciel.

— Eh ! bien, levez-vous donc, ma bonne Nina, et causons un peu à notre aise.

Nina se releva en tremblant.

— Il faut que vous me disiez tout ce qu’il y a à faire ici ; car, quoique je connaisse suffisamment le jardinage, il est nécessaire que vous m’expliquiez beaucoup de choses.

La pauvre Nina était triste et joyeuse tout-à-la-fois : joyeuse de retrouver un appui, et triste en songeant à celui qu’elle avait perdu. Elle donna tous les renseignemens nécessaires ; et Léonardo se sentant capable de s’accommoder de sa nouvelle situation, alla se reposer en paix des fatigues qu’il avait essuyées tout le jour.