Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/59

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Ces réflexions le jettaient souvent dans le chagrin. Il n’avait alors d’autre ressource pour dissiper ces instans de sombre, qu’en redoublant d’activité dans ce qui pouvait l’en distraire.

Mais un événement vint déranger ce cours paisible de la vie du jeune homme. Nina, très-âgée, commença à se plaindre d’un affaiblissement excessif : un matin elle tomba davantage, et vers midi, elle pria Léonardo, qu’elle appelait son fils, de l’aider à se mettre au lit, d’où elle pressentait ne plus pouvoir sortir. Elle éprouvait des symptômes d’une dissolution très-prochaine, auxquels elle ne pouvait se méprendre. « Hélas ! dit-elle faiblement, je sens, mon cher fils, que je vais rejoindre mon pauvre Hugo, c’est