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était plus, ou pour mieux dire, ce premier sentiment, trop tranquille pour un être né avec des dispositions ardentes, s’éteignit à la lueur d’un foyer volcanique ; il ne vit plus rien que Mathilde qui devint pour lui l’univers.
Combien l’adroite Florentine se félicita de son triomphe ! elle possédait le premier amour d’un enfant ! elle jouit des transports et des feux nés sous sa brûlante influence, et en partagea les fruits avec délices.
Mais la vanité innée à son sexe, ne la laissa pas long-tems se contenter de son bonheur. Assurée de l’amour Léonardo, et le voyant sans cesse en adoration devant elle, un autre désir vint tourmenter sa coquetterie insatiable. Elle pensa à le conduire à Venise, et à le pré-