Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/81

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l’héritier humilié et errant d’une maison illustre, et tombée dans le mépris : que je suis… Lorédani !

— Non, jamais, répondit la Florentine.

— Jurez-le ! aimable femme, jurez-le, tandis que je suis à vos pieds… ah ! je vous en conjure.

— Je le jure solemnellement, répéta Mathilde, en posant sa main sur l’épaule du jeune homme, et tenant l’autre élevée au ciel. Je te promets au nom de l’Éternel, de ne jamais divulguer ton secret, mon ami, de ne le dire à qui que ce soit !

— Mathilde, je te remercie, et Léonardo se relevant, embrassa sa belle maîtresse. Les larmes lui roulaient dans les yeux. Je te remercie de tout mon cœur, car je ne survi-