Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/82

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vrais pas à la découverte de mon secret !

— Mais tu viendras à Venise avec moi, cher Léonardo ?

— Oh Mathilde ! mon père n’y demeure-t-il pas ? comment hazarder de m’y montrer, il m’y saurait bientôt.

— Vous ignorez donc, cher ami, que le marquis est mort il y a trois ans ? cet événement et ses suites ont cependant fait assez de bruit. Aucun de vos parens n’habite Venise maintenant.

Léonardo n’avait entendu que ces mots : le marquis est mort. Une douleur profonde le saisit : il médita… puis dit ensuite, mon dieu, je vous remercie ! Une larme mouilla sa joue. Il regarda Mathilde avec un