Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/83

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calme affecté. Dites-moi, s’il vous plaît, comment cet événement est arrivé… Je sens que je puis vous entendre.

La Florentine parut extrêmement touchée de l’air sombre du jeune homme. Elle en frissonna, et lui détailla avec tristesse ce qui avait eu lieu, donnant à son récit, quoique exact, la plus grande brièveté possible.

— Ô malheureuse mère ! s’écria-t-il ; la mesure de tes crimes a donc été comblée ? adieu, adieu pour jamais maintenant, la considération, le bonheur de tes enfans : tu les as totalement perdus ! Il n’osait plus parler à Mathilde ; il se croyait trop humilié à ses yeux, pour lui demander de prendre part à sa douleur. La tête baissée, les joues humides