Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/88

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femmes de ses amies, et quelques hommes de sa connaissance qui, en lui faisant la cour, n’étaient pourtant pas des amans. Elle leur présenta à tous son bel objet, comme un jeune homme de Florence qui lui était parent ; car toute sans principes qu’était cette femme, elle conservait cependant encore assez d’apparence de décence pour n’oser avouer un nouvel amant.

Il n’était pas à supposer qu’il se trouverait parmi les gens qui venaient chez la belle Slrozzi, aucun de ceux reçus chez le marquis de Lorédani ; et quand même cela fût arrivé, trois années d’absence jointes à une vie passée dans les montagnes de la Toscane, avaient tellement changé les premiers traits du jeune homme, qu’il était im-