Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/89

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possible de reconnaître le délicat Léonardo dans le robuste Florentin, devenu d’une stature superbe. Mais tout inconnu qu’il restait, ce fut en vain que Mathilde se flatta de faire croire au conte qu’elle avait établi à son sujet.

Enchantée, comme elle le paraissait, de la beauté supérieure de sa personne, et se montrant toujours inquiète quand il s’absentait un instant, il était facile d’y voir clair, et il ne fallait pas une grande pénétration pour discerner que des liens plus tendres que ceux de la parenté, l’attachaient à lui. Il se trouva que parmi les femmes auxquelles la vanité de Mathilde avait fait présenter son amant, il s’en trouva une nommée Thérèse, qui était d’une beauté exquise, mais plongée dans le tor-