Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/94

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mina de l’air d’une furie qui médite le moyen le plus horrible de vengeance.

En ce moment Léonardo assis auprès de Thérèse, lui rendait les baisers qu’il en recevait, et telle était encore leur attitude. Alors marchant d’un pas ferme et décidé, Mathilde s’avança vers Léonardo et le saisit par le bras. Il eut tellement peur à la vue d’une femme qui avait acquis sur son être le pouvoir le plus illimité, qu’il ne put résister à une action aussi décisive. Il parut même honteux de sa faute, et humilié sous la force de ses regards. Il se trouvait coupable en ce moment, c’est pourquoi ne faisant aucune défense, et la Florentine lui tenant toujours fermement le bras, il céda à ses volontés. Strozzi sortit de l’apparte-