Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/96

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pentait de sa conduite envers celle qu’il adorait toujours. Thérèse ne lui était plus rien ; au contraire, il la maudissait pour l’avoir brouillé avec celle à qui il croyait tout devoir. N’étant pas plus long-tems maître de lui, il courut se précipiter à ses pieds en les embrassant, et versant une abondance de larmes. C’était où l’artificieuse Florentine l’attendait ; car, quoique Léonardo fût extrême en tout, elle le savait sensible et espérait le voir revenir de lui-même sur une faute qu’il avait commise. Elle se défendit donc d’irriter par le reproche celui qu’un appel à son cœur ramenait naturellement.

« — Ô Mathilde ! maîtresse autant adorée qu’aimable, pardonne, pardonne-moi, je t’en conjure. Je sens,