Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/102

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ture ; sa gaîté était perdue, et une difficulté excessive à s’exprimer, lui ôtait toute apparence de belle humeur : sa démarche élevée et son maintien noble étaient détruits sous ses cruelles souffrances ; enfin le malheureux Bérenza, ne conservait plus de traces de ce qu’il avait été, ni dans la suavité de ses manières ; ni dans cet air gracieux qu’il possédait au suprême degré. Cet esprit philosophique, cette force d’âme qui l’avaient toujours distingué, n’était pas éteints ; mais il ne s’en servait plus que pour résister aux maux qui l’avaient frappé… maux qu’il croyait toujours n’être pas sans remède, et auxquels un malheureux préjugé l’empêchait d’appliquer les secours de l’art : tout son espoir pour en guérir, se reposait sur la tendresse