Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/115

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pres infirmités. Jamais Bérenza ne voulut s’entendre dire qu’il était en danger, quoiqu’on le lui fît comprendre de la manière la plus ménagée ; et Henriquez ne cessait de presser Victoria d’user de son pouvoir pour le faire changer de système et le rendre plus raisonnable ; mais c’est ce à quoi elle se refusait toujours, sous prétexte que son frère connaissait mieux son tempérament que qui que ce fût. Henriquez qui savait que le moindre mot de la part de sa belle sœur, aurait changé les résolutions les plus obstinées de Bérenza, lui en voulait fortement quand elle disait que les médecins étaient des ignorans, qu’ils faisaient des expériences dangereuses sur les malades, et qu’elle n’avait aucune foi à leurs décisions aveugles ; qu’il était beau-