Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/135

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brassemens, à la tendre colombe flattée par le vautour.

Enfin, la veuve de Bérenza parvint à se convaincre que non-seulement elle était indifférente à son frère, mais qu’il la méprisait et la haïssait. Cette découverte amère pensa lui aliéner l’esprit. — Oui, il me déteste, se disait-elle dans ses accès de rage, mais cependant il sera à moi… un caprice enfantin ne l’en dispensera pas… Ah ! s’il le faut, ma fortune et ma main lui appartiendront ainsi que ma personne, je sacrifierai encore une fois ma liberté pour son bonheur.

Au milieu de ses réflexions, la superbe Victoria se faisait à peine l’idée que Lilla était cause de l’indifférence d’Henriquez. C’est pourquoi elle se décida à avoir une explication