Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/141

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

chose de plus doux ; il hésitait à réparer sa vivacité… son bon cœur l’emporta, et s’approchant de Victoria, il dit :

« Je sens, madame, que j’ai été trop loin, et vous demande grâce de la brusquerie de mes paroles… je ne voulais pas, non, je vous assure, je ne croyais pas être aussi sévère… pardonnez-moi et comptez sur le regret bien sincère que j’ai de mon oubli. »

« Ô Henriquez ! répondit Victoria en redoublant ses larmes, c’est moi seule qui ai tort, et je sens toute l’indiscrétion de ma conduite. L’aveu que j’ai pu laisser échapper de mes lèvres, me couvre de honte…. mon cœur était plein de votre image et il ne m’a pas été possible de me taire plus long-tems… mais si, noble