Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/158

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Alors l’allée sombre et montante s’offrit à elle : c’était le chemin du rocher. Cette masse énorme obscurcissait, par son étendue, tout ce qui était au-dessous. Jamais auparavant Victoria, malgré son intrépidité, n’eût tenté d’aller si loin à une pareille heure, mais entièrement confiante dans la bonne foi de Zofloya, et stimulée par son plan de vengeance, elle monta hardiment le rocher.

Le jour s’avançait par degrés, cependant le brouillard empêchait encore d’y voir distinctement. Victoria fit quelques pas, et bientôt elle fut arrêtée par le bruit gémissant d’une cataracte qui tombait à travers les fentes du roc dans un gouffre qui était au-dessous. Néanmoins elle s’avança jusqu’à ce qu’elle eût atteint