Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/185

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

« Eh bien ! je ne puis me taire davantage ; » et se jetant de nouveau aux pieds d’Henriquez, elle poursuivit ainsi : « Oui, je vous aime, je vous adore, et j’en perds l’esprit. Ô Henriquez, si vous avez une étincelle de sensibilité, de compassion, ne me repoussez pas, mais ayez pitié d’une malheureuse qui ne peut vaincre sa folle passion ! »

Le pauvre persécuté ne savait que répondre cette fois à de tels aveux. La reconnaissance qu’il devait aux soins que Victoria lui avait prodigués pendant sa maladie, lui défendait de la traiter avec la même sévérité dont il avait fait usage à sa première déclaration. Cependant la voir à ses pieds excita de nouveau son humeur, et il n’y eut pas de consi-