Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/187

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seront plus longs désormais. Que ceci suffise pour répondre aux avances que vous vous êtes permis de me faire. Mais afin qu’il ne vous reste aucun doute sur mes sentimens, j’ajouterai que les circonstances fussent-elles différentes de ce qu’elles sont, et n’eussé-je point aimé une créature aussi pure, aussi vertueuse que ma Lilla, je n’aurais pu, dans aucun tems, vous payer de retour. Notre façon de penser et de sentir est absolument opposée à tous égards… Que ce soit un tort de mon côté, je l’ignore… mais je sens que je me plongerais plutôt un poignard dans le cœur, que d’entretenir pour vous le moindre sentiment de tendresse. »

« Fort bien ! s’écria Victoria,