Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/188

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d’une voix étouffée. Fort bien, homme ingrat… vous ne déguisez pas les choses… Adieu, je ne vous importunerai pas plus long-tems de ma présence. Cependant, avant que de vous quitter, je vous rappelle que votre Lilla, que vous regrettez tant, est perdue pour vous !

Mais sa mémoire vit encore, prononça Henriquez aux abois. Mon cœur saignant en est rempli, femme cruelle, ajouta-t-il avec agonie. » L’effort qu’il venait de faire était trop grand pour son état, et ne pouvant plus se soutenir, il tomba sur le plancher.

Victoria, qui s’en allait, se retourna vite à cette chute, et le prenant dans ses bras, elle soutint sa tête sur sa poitrine.