Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/189

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« Homme obstiné, dit-elle avec dépit, tu seras à moi, l’enfer dût-il être mon partage ! »

« Laissez-moi, laissez-moi ; plutôt mourir à l’instant même, dit Henriquez, qui avait entendu ces paroles ; et se sentant pressé par Victoria, il fit un effort pour se dégager, comme s’il eût craint la piqûre d’un serpent, et se jeta d’un autre côté. Victoria ayant peur qu’il ne retombât dans le délire, ne dit plus rien, mais l’aidant malgré lui à se lever, elle le conduisit vers son lit, et le laissa libre.

Fortement irritée de ce qui venait d’avoir lieu, la dame tourna ses pas vers la forêt. Il était tard, et l’obscurité des nuages devenait celle de la nuit, mais cela ne l’empêcha pas de poursuivre son chemin. Le tonnerre