Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/195

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Croyez-vous donc fortement qu’Henriquez ne veuille jamais vous payer de retour ?

— Je viens de vous le dire, reprit Victoria avec tristesse.

— Et, malgré cela, vous persistez à l’aimer… Vous le croyez toujours nécessaire à votre bonheur ?

— S’il fallait y renoncer, je me percerais à l’instant de ce poignard. (Elle toucha le stilet qui tenait à sa ceinture.)

Zofloya garda quelques minutes le silence et reprit de la sorte :

— Si vous pouviez seulement obtenir son amour et des marques non équivoques de sa tendresse, sous la forme trompeuse de Lilla, consentiriez-vous à faire ce qu’il faudrait pour cela ?

— Je ne vous entends point ;