Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/208

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ni nuit ; mais ne parlons plus de cet état fâcheux. Vous me reconnaissez, cela suffit. Ah ! cher ami, j’osai peu espérer, quand je te quittai hier soir, la mort dans l’âme, que cette nuit produirait le bonheur de ta guérison !

« Étais-tu avec moi, ma bien-aimée… oh, oui, je le crois, car je me souviens… » Il passa la main sur son front… « oui, je me rappelle… que tu dormais à côté de moi. Je pense même… ah ! mon dieu, que j’étais fou de croire que… que tu n’étais pas ma Lilla… mais… je devrais être puni pour avoir méconnu tes traits charmans. »

« Laissons cela, mon Henriquez… mon aimable époux, et jouissons de ton retour à la santé, et du bonheur que j’en reçois. Malgré que nous