Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/209

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ayons été comme perdus l’un pour l’autre, il faut oublier notre peine, et célébrer notre réunion du mieux possible. »

À ces mots, le pauvre Henriquez, se mit à sauter… à crier comme un insensé. « C’est vrai, il nous faut faire la noce… oui, c’est aujourd’hui que nous nous marierons, ma Lilla. Allons, embrasse-moi, donnons une fête, un repas ; je veux me réjouir, danser, chanter, et que les échos des montagnes répètent notre joie. »

» Oui, oui, mon ami, je vais tout ordonner pour te plaire, dit Victoria, tremblante de plaisir. Cette solitude va être embellie de ce qui te sera agréable ; et nous serons l’univers l’un pour l’autre. »

» Oui, c’est bien parler comme