Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/210

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ma Lilla, cela : Oui, c’est elle, je n’en plus douter… Si nous étions à Venise, ma bonne amie, nous donnerions des fêtes… mais non, il ne faut pas qu’on nous voie… cette horrible femme… paix, paix, ma Lilla ; viens promener nous deux, ma bonne amie. »

Il passa ses bras autour de Victoria, et dans un transport frénétique, l’entraîna plutôt qu’il ne la conduisit vers la forêt.

Voilà donc Victoria bien heureuse ! pouvant tout à loisir, lancer ses regards amoureux sur le jeune homme, sans qu’il le trouvât mauvais, elle jouissait encore du plaisir de se sentir pressée contre son cœur. Que d’actions de grâces ne promettait-elle à Zofloya, et quelle récompense elle lui destinait ! donnant ses