Page:Dacre - Zofloya, tome 3.djvu/99

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possédait des manières si irrésistibles : elle sourit doucement, pour lui prouver qu’elle ne lui en voulait pas.

» Signora, dit-il, le jour n’est pas fini ; la soirée se montre calme et belle : la suavité de l’air invite aux jouissances ceux qui sont en santé, et convient pour ranimer les faibles. Je pense qu’il serait possible d’inviter le comte Bérenza à se promener un peu ; s’il sort avec vous, je paraîtrai sur votre chemin, et s’il se sentait plus mal, alors faites-moi signe, et je serai bientôt près de vous avec des raffraîchissemens… que vous lui ferez prendre… le résultat en sera bientôt manifesté… Adieu ! »

En achevant ces paroles, le maure tourna le dos et fut bientôt loin. Ses mouvemens avaient été si précipités,