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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/130

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contre quelqu’un, puis se calmant un peu, il tombait sur un siège en versant un déluge de larmes. Mathilde le surprenait souvent dans cet état de frénésie, et cherchait par ses caresses et ses raisonnemens à consoler celui que, malgré l’inconstance de son caractère et sa méchanceté naturelle, elle aimait avec sincérité, et que même elle adorait toujours.

Voyant que Léonardo s’abandonnait fréquemment à ces irritations d’humeur, et craignant qu’il n’en vînt à se déplaire en sa société, le jeune homme pouvant prendre un parti violent qui l’en séparât à jamais, elle rave aux moyens de le distraire de ses nuisibles pensées.

Le lieu qu’ils avaient choisi pour retraite, offrant peu de sujets d’oc-