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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/131

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cuper un esprit actif, et d’éloigner l’ennui qui ne pouvait manquer de surprendre deux êtres ayant chacun besoin de varier l’uniformité de leurs jours, il était à propos, pour leur intérêt, d’aviser aux moyens d’en rompre la monotonie, et c’est ce à quoi songea Mathilde Strozzi.

Il se passa peu de jours avant que le hasard lui offrit l’occasion de mettre le plan qu’elle nourrissait à exécution. Léonardo et elle s’étaient déjà promenés plusieurs fois dans une partie de l’île extrêmement agréable, et où le jeune homme s’amusait à tuer des cailles, dont on sait qu’elle abonde en un certain tems de l’année. Mathilde lui fit renouveler souvent cet exercice qu’elle partageait avec lui. Mais on sait que Léonardo s’était trouvé indisposé et qu’il avait