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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/74

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CHAPITRE XXXI.


Il y avait déjà quelques semaines que la fille de Lorédani, et veuve Bérenza, vivait dans une caverne de brigands, le vil rebut de la société ; ayant pour ami, pour amant, un maure ; un homme qui avait été esclave ! elle s’était bannie de la société par ses crimes, et devait apprécier l’obscurité impénétrable qui la sauvait du châtiment qu’elle avait si bien mérité.

Voilà donc la situation de celle qu’une éducation négligée, et la perversité naturelle de son caractère, avait corrompue. Les imprudences