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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/85

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nues, et Victoria éblouie regarda le séraphin entrer dans la demeure céleste. Une musique divine ravit un instant ses oreilles : sa pensée n’en put soutenir davantage, et elle s’éveilla.

En ouvrant les yeux, elle ne vit qu’obscurité. Cependant elle était encore si frappée de son songe, qu’il lui semblait que les airs étaient en feu, et que l’ange y planait encore. Elle baissa ses paupières, et un éclair divin brilla à son imagination. Cette flamme restait toujours à la même place, en ne s’effaçant que petit à petit. Victoria, ayant peine à s’en détacher, craignait d’ouvrir les yeux, en se reprochant toutefois l’importance qu’elle mettait à son songe. Cependant son âme en était