Page:Dallet - Histoire de l'Église de Corée, volume 1.djvu/119

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PARFAIT.
hăiŏ-t-ta, je fis, tu… il…. itsiŏ, je fus, tu… il….
PLUS-QUE-PARFAIT.
hăiŏ-t-tŏni, j’avais fait… tu…. itsiŏ-t-tŏni, j’avais été.
FUTUR.
hăké-t-ta, je ferai, tu… il…. itké-t-ta, je serai.
CONDITIONNEL.
hăké-t-tŏni, je ferais…. itké-tŏni, je serais.
FUTUR PASSÉ.
hăiŏt-ké-t-ta, j’aurais fait. itsiŏt-ké-t-ta, j’aurai été.
CONDITIONNEL PASSÉ.
hăiŏt-ké-t-tŏni, j’aurais fait. itsiŏt-ké-t-tŏni, j’aurais été.

L’impératif se forme du participe passé en ajoutant la terminaison ra : hăiŏ-ra, fais. — (Il n’y a que deux exceptions. On dit : onŏ-ra, viens, au lieu de oa-ra, et : kakŏra, va, au lieu de ka-ra).

Nota. — Il y a une autre forme d’impératif qui n’appartient pas à la conjugaison régulière, et qui ne sert que pour l’impératif pluriel de la première personne. Elle s’obtient en ajoutant tsa au radical des verbes en ta, et tcha au radical des verbes en th. Ex. : hă-tsa. faisons ; nŏ-tcha, plaçons.

Le participe relatif présent se forme en ajoutant năn au radical. Dans les verbes en tha, on intercale t, pour la raison ci-dessus énoncée. Ex. : hă-năn, faisant, qui fait, qui est fait ; no-t-năn, lâchant, qui lâche, qui est lâché. — Le participe relatif passé se forme comme il suit. Dans les verbes en ta : si le radical se termine par une consonne autre que l, on ajoute eun ; s’il se termine par une voyelle, on ajoute simplement n ; s’il se termine par l, on supprime cette consonne, et l’on ajoute n à la voyelle qui reste. Dans les verbes en tha on ajoute heun au radical. Ex. : soum-eun, caché, ayant caché, qui a caché, qui a été caché ; hăn, fait, ayant fait, qui a fait, qui a été fait ; phou-n, vendu, ayant vendu, qui a vendu, qui a été vendu ; nŏ-heun, placé, ayant placé, etc. ; il-heun, perdu, ayant perdu, etc… — Le participe relatif futur se forme du participe relatif passé en changeant n en l, soum-eul, hăl, phoul, nô-heul, etc… (devant faire, qui fera, qui sera fait, etc…)

Le verbe est très-souvent employé comme substantif. Il prend alors une forme particulière qui s’obtient en changeant l’n final du participe passé relatif, en m, et qui se décline à tous les cas : hăm, faire, hăm-i, le faire, hăm-eu-ro, par le faire, etc… Outre cette forme qui se trouve surtout dans les livres, il y en a une autre beaucoup plus employée dans la conversation. Elle s’obtient en ajoutant ki au radical, et à chacun des participes