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Le ruisseau tombe lentement à travers les rochers qu’il creuse dans sa course éternelle.
Nous gravîmes aussitôt le dur sentier qu’il ouvrait devant nous, mon guide en avant et moi sur ses traces ; et, remontant ainsi sans trêve et sans relâche, nous parvînmes au dernier soupirail, d’où nous sortîmes enfin pour jouir du spectacle des cieux.