Cette page a été validée par deux contributeurs.
… Et je vis près de moi un vieillard solitaire… (P. 136.)
CHANT PREMIER
orté maintenant sur une barque légère, mon
esprit laisse derrière lui une mer orageuse, et se
dispose à parcourir des ondes plus paisibles. Je
chanterai le second royaume où l’esprit humain se
purifie, et devient digne de s’élancer au ciel. Poésie
lugubre, prends un autre ton ! Aidez-moi, Muses
sacrées, à qui je me suis dévoué ! Calliope, élève et
ennoblis mon style ! accompagne ma voix de ces accents mélodieux qui
firent pressentir aux pies misérables qu’elles n’avaient plus de pardon
à espérer.