Aller au contenu

Page:Dante - La Divine Comédie (trad. Artaud de Montor).djvu/182

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
138
LE PURGATOIRE

j’approchai de lui mon visage en pleurs, et il fit disparaître ces taches dont l’Enfer avait souillé mes traits. Nous arrivâmes ensuite sur cette plage abandonnée où l’on ne vit jamais naviguer un homme qui puisse espérer de retourner sur la terre, et là il me fit une ceinture, ainsi que Caton l’avait prescrit : mais, ô merveille ! à peine eut-il pris quelques humbles joncs que d’autres s’élevèrent à la même place où mon guide venait d’en arracher.