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… Nous arrivâmes au pied de la montagne… (P. 143)
CHANT TROISIÈME
endant que cette fuite subite dispersait dans la
campagne ces ombres, qui se dirigeaient vers la montagne
où la raison divine devait les punir, je me
rapprochai de mon fidèle compagnon. Et comment,
sans lui, aurais-je continué mon voyage ? Qui m’aurait
guidé à travers la montagne ? Virgile me paraissait
se repentir de m’avoir attiré des reproches.
Ô conscience noble et délicate ! comme la plus petite erreur est pour toi une
morsure cruelle ! Quand mon maître cessa de fuir avec cette précipitation qui
enlève à une action toute sa dignité, mon esprit, libre d’inquiétude, se dirigea