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Page:Dante - La Divine Comédie (trad. Artaud de Montor).djvu/475

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« C’est là qu’on a placé les esprits délivrés des liens corporels avant l’âge de raison… » (P. 394.)

CHANT TRENTE-DEUXIÈME


L e contemplateur qui est si affectionné à Marie, consentit à m’offrir d’autres explications, et prononça ces paroles saintes : « La femme si belle que tu vois assise aux secondes feuilles de la rose, est celle qui ouvrit et irrita la plaie que Marie a guérie et refermée. Aux troisièmes degrés, près de la première, est assise Rachel. Remarque que Béatrix l’accompagne. Tu peux considérer successivement, à mesure que je te les nomme, Sara, Rebecca, Judith, et la bisaïeule de celui qui, dans le repentir de sa faute, composa et chanta le Miserere mei. Elles se suivent sur la rose,